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Devant une épidémie grave aucun homme de bonne volonté ne peut rester indifférent. Personne ne peut dire : « Cela ne me regarde pas. Je ne suis pas docteur ! » Même sans être docteur, il y a toujours moyen d’apporter son aide dans la lutte contre l’épidémie.

Le tracé final des frontières

Le tracé final des frontières

Alors que le respect de la souveraineté nationale et la reconnaissance internationale des frontières font partie des principes de la Charte des Nations unies, 60 frontières ou territoires sont aujourd’hui contestés dans le monde. Certains de ces différends sont susceptibles d’être réglés par un arbitrage pacifique mais d’autres sont sources de conflits internationaux. Il est fréquent que leurs protagonistes se disputent le droit d’exploiter des ressources naturelles mais certains affrontements sanglants sont motivés par des différends raciaux. Le tracé arbitraire des frontières hérité des cartographes de l’ère coloniale, surtout en Afrique, qui ont souvent préféré faire preuve de pragmatisme, pose problèmes.

Ce cas s’observe aux pays de la sous-région des grands-lacs africains, surtout entre le Rwanda et la RDC. De même, les territoires conquis au terme de conflits armés ne font qu’envenimer les relations internationales.

Soutenance à l’époque des guerres mondiales et lors de la colonisation

Comme vous pouvez le remarquez :

  • Les colons allemands et belges ont commencé à soutenir les Tutsis en 1890. Pendant plus de 500 ans, le pays fut placé sous la domination politique des Tutsis. A partir du 16ème siècle, la minorité Tutsi du Burundi régna sur la majorité Hutu. Rattaché au Rwanda, le Burundi fut placé sous la domination allemande en 1884, puis belge à partir de 1919 ;
  • 1885 : Accord entre puissances européennes, le roi Léopold reçoit le bassin du Congo au titre de colonie. Début d’une colonisation brutale.

La crise actuelle de la RDC demeure un défi majeur à relever de nos jours. La question des intérêts liés à nos ressources naturelles pose encore problème, et pourtant, c’est la population qui continue à payer des lourds tributs.

Remarquez une chose : Le Congo Démocratique est dans l’ignorance d’un mystère caché derrière ce parrainage du Rwanda et l’Ouganda aux milices opérant sur son territoire. A chaque fois, où il y a rébellion dans le pays, les deux parrains envoient leurs troupes armées pour soutenir ces milices. « Et comme l’armée congolaise est incapable de défendre son territoire, le gouvernement fini à négocier aux revendications de ces rebelles. Le danger reste là et le mystère n’est pas dévoilé ».

Pour l’Ouganda et le Rwanda, même si l’agression cesse, d’un autre côté, l’effectif de leurs troupes augmente : les grades, les fonctions de haut rang dans l’armée et la police, seront attribués aux groupes rebelles de leur communauté.

Ceci prépare au sol congolais :

  1. Une conquête « x ignorée » : qui est de gagner le commandement total de l’armée congolaise en complicité avec nos dirigeants en place qui lutte pour le « Ventriotisme » au lieu de voir les choses en face et s’impliquer fortement pour sauver la catastrophe qui va engloutir le peuple congolais.
  2. Un rapatriement forcé dans l’armée congolaise et dans d’autres secteurs où nous ignorons si ces gens sont réellement des vrais congolais ou pas.

Attention, les enfants des réfugiés rwandais, nés depuis 1994 au sol congolais connaissent nos dialectes, nos langues, nos tactiques, notre culture ; ils sont partout sans moindre épreuve pour les distinguer.

Historique de la colonisation

Avant l’époque coloniale belge, cette région de l’Est du Congo était sous le règne d’un Empereur. Il exerçait ses fonctions depuis « Urwanda » le Rwanda, « Urundi » Burundi, une partie de l’Ouganda, une partie de la Tanzanie et le Kivu (Nord Kivu, Sud Kivu et Maniema) de la République Démocratique Congo. Et après le découpage colonial, il y eut division entre les populations frères de la zone.

Avec les colons belges, les choses deviennent très difficiles :

  1. Pour les Nobles, qui possédaient des terres, bétails et le pouvoir ; tous sont perdus.
  2. Les classes moyennes, forts pour le travail, au départ ils étaient autonomes, puis travaillaient pour les Nobles, maintenant le nouveau patron devient les Belges. Ils pouvaient quitter « Urwanda » pour venir travailler au Kivu dans de plantations (SAKE, SOMIKIVU, …) ; aller au Katanga travailler dans les Mines ou aller partout ailleurs au service du nouveau patron.
  3. Pour les Pygméens, eux, étaient des mendiants et fainéants ne voulant pas travailler, ils s’occupaient de la chasse et ils étaient toujours nomades et sédentaires.

Vous vous souviendrez que, lors de la Table Ronde de Bruxelles, « Urwanda » perdit ses limites de son ancien fameux empire qui sème la désolation aux pays de la sous-région des Grands-Lacs et principalement à l’Est de la RDC. Cette fameuse idée du gouvernement rwandais de revoir les accords de la Table Ronde risquerait d’engendrer le bain de sang et entraîner plusieurs drames au niveau local et du point de vue diplomatique ; d’où, ceci risquerait de nous amener dans la troisième guerre mondiale.

Si nous revenons un peu en arrière, vous verrez que le territoire actuel du Congo Démocratique a d’abord été occupé par le Congo ainsi que d’autres royaumes africains très puissants ; c’est par le décret du 1er août 1888 que l’Etat Indépendant du Congo fut subdivisé en onze districts. Le Nord Kivu appartenait en ce moment-là au district de Stanley-falls.

En 1889, Stanley-falls devient Province Orientale avec pour Chef-lieu Stanley Ville (Kisangani aujourd’hui).

En 1906, la production du cuivre a commencé dans le Katanga et, l’année suivante, des gisements de diamants sont découverts dans le Kasaï. En 1908, le Parlement belge vote l’annexion de l’État libre du Congo, qui, alors possession exclusive du roi des Belges, devient celle de la Belgique.

Au cours de la Première Guerre mondiale, les troupes congolaises combattent aux côtés des Alliés et conquièrent une partie du Tanganyika (actuelle Tanzanie) et le territoire Allemand du Ruanda-Urundi, qui est placé sous mandat belge par la Société des Nations (SDN), en 1919.

L’industrie congolaise se développe considérablement au cours de la Seconde Guerre mondiale, contribuant à l’effort de guerre des Alliés par la livraison de cuivre et d’uranium, utilisé pour la fabrication des deux premières bombes atomiques. Le développement industriel se poursuit durant l’après-guerre. En 1955, alors que montent les revendications indépendantistes de l’Abako (Association des Bakongos), fondée cinq ans auparavant par Joseph Kasavubu, et du mouvement « Conscience africaine », créé en 1951, Baudouin Ier lance l’idée d’une communauté belgo-congolaise. Un plan est proposé par le gouvernement belge, qui prévoit de former les élites congolaises à l’administration.

Cependant, après l’interdiction d’une réunion de l’Abako, des émeutes éclatent à Léopoldville, en janvier 1959, le gouvernement belge annonce l’organisation d’élections locales, s’engageant à conduire le pays vers l’indépendance. Mais les dissensions entre les formations politiques se multiplient, les unes, tel le Mouvement national congolais (MNC) dirigé par Patrice Lumumba, défendant la constitution d’un État fédéral, les autres, tel l’Abako de Joseph Kasavubu ou, poussée par les intérêts miniers, la Conakat (Confédération des associations katangaises) demandant la création d’un État confédéral.

Une table ronde réunissant à Bruxelles les dirigeants des partis politiques congolais, les chefs coutumiers et les représentants du gouvernement belge, en Janvier et en Février 1960, fixe au 30 juin de la même année l’indépendance du Congo. La Loi fondamentale, qui est promulguée ensuite, ne tranche cependant pas la question du fédéralisme.

En 1960, l’Indépendance de notre pays, la RDC. Certaines personnes pensaient qu’avec l’indépendance du pays, on aurait des « faits positifs aux peuples congolais » et pourtant c’était l’adoption d’une « nouvelle figure de colonisation » qui place notre pays à l’état actuel et sa population est très pauvre.

 

La République Démocratique du Congo n’est pas un pays indépendant. Etre indépendant ou souverain signifie prendre des décisions par soi-même.

Ce droit n’existe pas dans ce pays. On dirait que ce pays est administré sous tutelle de l’ONU. La République Démocratique du Congo est incapable de prendre des décisions elle-même pour résoudre les problèmes qui incombent son territoire ; toujours la décision finale revient au Conseil de sécurité des Nations Unies, à la Communauté Internationale et à l’Union Européenne. 

En mai 1960, les élections donnent la victoire au MNC de Lumumba, qui cède cependant la présidence à Kasavubu, après la proclamation de l’indépendance, à Léopoldville, le 30 juin 1960.

Dès cette date, les violences se multiplient, tandis que les partis exclus du gouvernement contribuent également aux troubles et que les forces armées congolaises se révoltent. Afin de ramener le calme et de protéger les Européens toujours présents dans le pays, les forces belges demeurées sur le territoire sont renforcées par des troupes venues de la Belgique. La population interprète ces opérations comme une tentative de retour de la puissance coloniale. S’ensuivent des actes de violence contre les Européens, à Léopoldville. Le désordre s’accroît lorsque, le 11 juillet, Moïse Tchombé proclame l’indépendance de sa province du Katanga avec l’appui de l’Union minière et demande l’aide militaire belge.

Répondant à l’appel du Premier ministre Lumumba, le Conseil de sécurité des Nations unies demande le retrait des Belges et décide d’envoyer des Casques bleus rétablir l’ordre au Congo. La force de l’ONU remplace progressivement les troupes belges, mais n’intervient pas directement. Lumumba se tourne alors vers les Soviétiques.

Le 5 septembre 1960, le président Kasavubu annonce qu’il destitue Lumumba, lequel dépose à son tour Kasavubu. Cependant, l’armée congolaise dirigée par le colonel Mobutu, partisan de Kasavubu, prend le contrôle du gouvernement. Le 29 septembre, le président Kasavubu transfère son autorité à un gouvernement provisoire dirigé par Mobutu. Lumumba est incarcéré, puis assassiné le 17 janvier 1961, dans la province du Katanga, où il a été transféré. En janvier, le président Kasavubu forme un nouveau gouvernement provisoire composé de membres de l’ancien Parlement, avec Joseph Iléo comme Premier ministre, les partisans de Lumumba faisant de même à Stanley ville avec Gisenga.

Le 21 février 1961, le Conseil de sécurité autorise l’ONU à recourir à la force, afin d’éviter une guerre civile au Congo. À la fin de l’année, l’armée nationale congolaise et les troupes de l’ONU lancent une attaque militaire contre celles de Tchombé. Alors qu’il négocie un cessez-le-feu entre les troupes de l’ONU et les forces katangaises, le secrétaire général de l’ONU, Dag Hammarskjöld, trouve la mort dans un accident d’avion, dont les circonstances n’ont jamais été élucidées. En décembre 1962, les forces de l’ONU prennent le contrôle d’Élisabethville (aujourd’hui Lubumbashi). Tchombé prend la fuite et se réfugie à Kolwezi. Le 15 janvier 1963, il se rend et obtient l’amnistie pour lui-même et ses partisans.

Si la sécession katangaise a pris fin, la rébellion des Lumumbistes se poursuit : en août 1964, Pierre Mulele et Gaston Soumailot soulèvent l’est du Congo, les rebelles prennent Stanley ville (aujourd’hui Kisangani). Le gouvernement dépêche des troupes régulières, qui, appuyées par des mercenaires européens et sud-africains, tentent de reconquérir la ville. Devant la menace des rebelles d’exécuter des otages européens, des parachutistes belges, transportés par des avions américains, sautent sur Stanley ville qu’ils reprennent le 24 novembre. Jusqu’en 1968, la guérilla Muleliste se manifeste, l’armée congolaise utilise à plusieurs reprises des mercenaires pour la réduire. Des maquis continuent cependant à subsister dans les massifs proches du lac Tanganyika — Laurent-Désiré Kabila participe à l’un de ces maquis, qui reçoit pendant quelques mois la visite de Che Guevara.

Après l’échec d’un gouvernement de coalition, Mobutu prend le pouvoir fin 1965 et, ayant déposé Kasavubu, se proclame président. En 1966, il instaure un régime autoritaire de type présidentiel, s’appuyant sur un parti unique, le Mouvement populaire de la révolution (MPR), entériné par une nouvelle Constitution l’année suivante. Les mines exploitées par des sociétés étrangères sont nationalisées. En 1970, Mobutu, élu pour un mandat présidentiel de sept ans, lance un vaste programme d’africanisation et de « retour à l’authenticité », à l’origine d’un conflit avec l’Église catholique, opposée à la déchristianisation des prénoms pour une reprise des prénoms traditionnels. En 1971, Mobutu décide de changer le nom du pays, qui devient le Zaïre, le nom du fleuve Congo, également Zaïre, celui des villes et du lac Albert qui est rebaptisé Mobutu (la partie ougandaise du lac conservant le nom du mari de la reine Victoria).

Les revenus du pays, toujours très dépendants de l’exportation du cuivre, diminuent considérablement à partir de 1974, la chute des cours provoquant une aggravation de la dette extérieure, au moment où la crise économique internationale consécutive au premier choc pétrolier touche le pays. En 1976, Mobutu est contraint de réintroduire les entreprises étrangères dans le pays.

Le président, malgré l’orientation autoritaire du régime, maintient toujours des relations étroites avec la Belgique et la France, qui, aux côtés du Maroc, interviennent en 1977, puis en 1978, pour contenir de nouvelles tentatives sécessionnistes du Katanga (alors appelé Shaba), les rebelles étant soutenus par l’Angola.

Après que le pays a abandonné, en 1986, le programme d’austérité conditionnant les prêts du Fonds monétaire international (FMI), le Zaïre sombre dans une crise économique qui alimente l’opposition au régime. En 1990 se multiplient grèves et manifestations de protestation contre la corruption gouvernementale, le pillage des ressources du pays par le président et son entourage, la violation permanente des droits de l’homme et l’absence d’expression démocratique. Mobutu, pressé par les pays occidentaux de démocratiser le régime, accepte la réunion d'une conférence nationale et légalise, en 1991, les partis de l’opposition. Mais la démocratisation demeure chaotique, le président s’opposant à la Conférence nationale instaurée pour élaborer une nouvelle Constitution. Jusqu’en 1994, aux coups de force du président — révocation autoritaire du Premier ministre Étienne Tshisekedi, opposant déclaré, suspension arbitraire de la Conférence nationale — répondent émeutes et manifestations violemment réprimées par la garde présidentielle de Mobutu. À partir de juin 1994, cependant, la situation s’améliore progressivement, avec l’accord conclu pour le partage du pouvoir entre le chef de l’État et le Haut Conseil de la république — parlement transitoire. Les élections programmées pour juillet 1995 sont cependant reportées.

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