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Devant une épidémie grave aucun homme de bonne volonté ne peut rester indifférent. Personne ne peut dire : « Cela ne me regarde pas. Je ne suis pas docteur ! » Même sans être docteur, il y a toujours moyen d’apporter son aide dans la lutte contre l’épidémie.

Vigilance exigée aux leaders de la République Démocratique du Congo briquant être à la tête du pays.

Premiers peuplements en Afrique centrale

Des outils de pierre, découverts entre le lac Albert et le lac Édouard et datant de deux millions d’années, témoignent de l’ancienneté du peuplement. La cuvette congolaise est alors couverte d’une dense forêt primaire. Au Ier millénaire, des agriculteurs bantous pénètrent dans le pays et s’établissent dans la zone côtière ainsi que sur les plateaux orientaux et méridionaux, où ils défrichent la forêt et développent des chefferies. Les Portugais établissent un premier contact avec le royaume bantou du Congo en 1482, formé au XIVe siècle, lorsque le navigateur Diego Cao découvre l’embouchure du fleuve qu’il nomme Congo. On considère qu’à son apogée le royaume s’étendait de l’actuel Angola jusqu’au Gabon. 

En 1489, une ambassade du Congo rend visite au roi du Portugal et, en 1490, des missionnaires et des artisans portugais s’installent dans la région. Alfonso, fils du premier roi converti, devient roi du Congo en 1507 et entreprend de christianiser le royaume. Cependant, le royaume décline puis s’efface, et les Portugais se tournent vers l’Angola, où la traite des Noirs a pris de l’ampleur. (Voir esclavage).

Cette gravure du XIXe siècle montre une caravane de négriers noirs-africains avec des esclaves noirs d'autres tribus, originaires d'Afrique centrale. Cependant, ce trafic humain pris toute son ampleur avec l'arrivée des Européens. On estime que, entre le XVIIe et le XIXe siècle, près de 12 millions d'esclaves ont été emmenés de force d'Afrique vers l’Amérique et a fait le massacre de plus de dix millions de nos ancêtres noirs de l’Afrique centrale (Léopold II, le trafic du caoutchouc rouge).

Au XVIe siècle, des Lubas fondant, au sud, l’Empire Lunda, qui prospère grâce au développement du commerce entre les deux océans, Atlantique et Indien. Il éclate, au siècle suivant, en plusieurs royaumes. La traite des Noirs, déjà pratiquée dans le Bas Congo depuis le XVIe siècle, se répand dans le Bas Kasaï et le Katanga. Au XIXe siècle, elle se développe davantage dans le Nord où elle permet aux Zandé, guerriers originaires du Soudan, d’accroître leur puissance. La pénétration européenne est très tardive, les Européens demeurant sur la côte, dans des comptoirs, jusqu’à la seconde moitié du XIXe siècle.
De 1874 à 1877, l’explorateur britannique Henry Morton Stanley explore le fleuve Congo.
Ses récits renforcent l’intérêt croissant des Européens pour l’Afrique, considérée comme une source de richesses. Le roi des Belges Léopold II fonda, en 1876, l’Association internationale africaine (AIA). Mandaté par l’association, qui est dotée, en 1879, d’un pouvoir de souveraineté sur les territoires découverts, Stanley retourne dans le bassin du Congo afin de créer des pôles d’échanges commerciaux et d’établir des relations avec les chefs locaux. L’explorateur, obtenant le soutien de Tippo Tip, un aventurier esclavagiste swahili, fonda plusieurs comptoirs, parmi lesquels Stanley ville (actuelle Kisangani) et Léopoldville (actuelle Kinshasa).D’autres États, dont la France et le Portugal, ayant également des revendications territoriales sur le Congo, la conférence de Berlin, en février 1885, reconnaît la souveraineté du roi Léopold II sur une grande partie du bassin du Congo et un débouché de celui-ci sur la mer, scindant en deux l’Angola portugais.

Le nouvel État libre du Congo détient alors le monopole du commerce sur le caoutchouc et l’ivoire, et s’efforce de capter à son profit le commerce traditionnel. L’absence de moyens et de voies de communications pour exporter jusqu’à la mer les produits de la cueillette (le latex) incite les compagnies privées à développer le portage à dos d’homme. En 1897, la culture du coton et du cacao est introduite, ainsi que le travail forcé. Cette exploitation — et l’effroyable mortalité occasionnée par le portage — émeuvent l’opinion publique, et une campagne est lancée depuis le Royaume-Uni afin de dénoncer les abus du régime Léopoldien. Elle a pour effet d’accélérer le processus de colonisation.

Après certaines recherches et analyses de l’histoire vrai de l’Afrique centrale en vue de trouver la solution aux conflits qui déchirent les pays de la sous - région des Grands – Lacs  Africains, sans oublier la République Démocratique du Congo, cible principale confrontée dans plusieurs domaines, larvée en guerres cause d’intérêts économiques sous-jacents ; où vraisemblablement à l’origine, l’Afrique centrale  était occupée par les Bantous et ensuite y ajoute les Nilotiques « peuple guerriers, qui sont venus ensuite » avec l’objectif de conquérir l’Afrique centrale.

Soutenance à l’époque des guerres mondiales et lors de la colonisation

Comme vous pouvez le remarquez :
Les colons allemands et belges ont commencé à soutenir les Tutsis en 1890. Pendant plus de 500 ans, le pays fut placé sous la domination politique des Tutsis. A partir du 16ème siècle, la minorité Tutsi du Burundi régna sur la majorité Hutu. Rattaché au Rwanda, le Burundi fut placé sous la domination allemande en 1884, puis belge à partir de 1919 ; 

Remarque : Si les colons allemands et belges ont commencé à soutenir les Tutsis en 1890, qu’en est-il aujourd’hui ? Si à partir du 16ème siècle, la minorité Tutsi du Burundi régna sur la majorité Hutu, qu’en est-il est du Rwanda et de la RDC (balkanisation) ? 

Les leaders congolais devraient être très vigilants, voir la réalité en face et adopter des bonnes stratégies pour le changement de la misère du peuple de la RDC.

Didier Amani SANGARA

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